Blue's blog

16 décembre 2012

La voix de la folie ne passe pas par ma bouche.

"L'amour est un dialogue de sourd." - C'est drôle... - Sans aucun doute ! - Ça a le goût de l'indéfini... - Pourquoi pas. - Si ! C'est peut-être même anonyme... - "Anonyme" ? Allons, quoi !? - Ça sent l'oubli d'ailleurs... - L'oubli maintenant, et ça...

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16 décembre 2012

Ta peau a été désaccordée il y a bien longtemps...

"Ce ne sera jamais le muscle de ton amour qui me brisera." Il n'a pas soulevé la moitié de mes cendres - il faut dire qu'elles soufflaient encore de ce sang nocturne - avant de plier...il n'a pas eu le geste précis que je pensais (l'orgueil chez toi n'est...

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16 décembre 2012

La naïveté a les lèvres gercées, c'est un enfant de neige.

- Deux heures....peut-être trois heures du matin. - La Lune se bourre encore la gueule avec les enfants pauvres de la Nuit, ses fils maudits - les étoiles ? - les étoiles oui, enfin les ruines célestes qui ne pleurent plus... - la Nuit... - "Cette ersatz...

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16 décembre 2012

Il faut écrire les initiales en noir.

...et ce suicide n'était qu'une initiale... "La digue où les étoiles viennent une dernière fois accoster. La dernière lettre de mon crâne, prononcée avant les eaux noires." Ton orgueil s'y était engouffré depuis le début de ma mort - ou alors faut-il...

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16 décembre 2012

Je n'ai pas ces yeux là, peints du silence abstrait !

"Et de ces larmes rouges, ou noirs, ou je ne sais plus. Les points blessés d'impressionistes endeuillés...mes deux plaies où s'écoulent mes pupilles comme deux volcans timides qui saignent..." C'est l'heure. C'est l'heure forcément...mes tempes sont réglées,...

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16 décembre 2012

Je prononce si mal les limites...les adieux...

Le suicide est encore le dernier mot qui ne résonne pas. Il est à mon extrémité, comme l'amour. Ce sont des mots de déraison, deux pôles qu'on étudie dans les creux familiers des définitions sans logiques. Mon extrémité que j'aime ou que je tue...mon...

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16 décembre 2012

C'est un figurant que la mort. La saison grise s'y dilue, elle est un jeu défiguré.

L'automne est une nocturne de Chopin...un silence brisé par l'insaisissable douceur des pianos froids. L'automne est un vase chinois, fragile, minutieux, doux. Un decrescendo, un baillement d'été. L'automne est une dernière histoire contée aux enfants...la...

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16 décembre 2012

Et si je peint, c'est d'un râle liquide...

"Le noir est un outil comme un autre dans tes feuillages d'ongles poncifs. Ton point nervuré est un marbre obscure, il palpite seulement d'un motif froid, une racine orpheline, recueilli par le désert de ton tableau." Voilà ce que dit le pinceau, ou tes...

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16 décembre 2012

La saison des blessures n'admire qu'un sang figé !

Parce qu'elle a été le premier pas de ma danse grise...le mat de mon navire, la voile qui bat dans le pou des vagues noires, et blanches, et se mêlent aux anges marins comme aux démons qui la chasse. Parce qu'elle est une valse qui trépasse à vingt ans....

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16 décembre 2012

Racines gitanes à la belle étoile...

L'arbre blanc brisait le vent coloré, il valsait de robes en pigments et caressait de sa langue les sèves étoilées. Braises épicées de ses branches, désert céleste en hiver ennivré, ses feuilles ne sont que trois soleils rêveurs et saouls de temps.

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