6 janvier 2013
Je n'en suis plus loin de ma première révérence. J'écris à reculons pour naître bientôt.
(...)
Parce que j'ai dis "Destruction" dans le même timbre que "Naissance", - l'hiver dans la gorge - je peux dire aussi "Mort" avec l'accent des étés. J'étais mort en voyageur du soleil et j'en ai gardé dans la voix le baluchon doré, le front traversé de saisons ...désormais que j'ai tout vu dans tes yeux, que j'y ai tout volé de ta jeunesse, pour mieux y semer les rides, je peux continuer à mourir de plus en plus jeune, de plus en plus bruyant de mon langage d'enfant. Jusqu'à ma toute dernière mort, l'ultime épine qui éteindra mon volcan : ma naissance.
(...)
Parce que je n'ai cessé, depuis que je t'oublie, de naître : la fin plein le poumon.
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